Enfance
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Gisele Halimi nee Zeiza Gisele Elise Taieb (???? ????? ???? ?????, zayza jyzil 'iilayz altayib) le 27 juillet 1927 a La Goulette en Tunisie et morte le 28 juillet 2020 a Paris, est une avocate, militante feministe et femme politique franco-tunisienne.

Gisele Halimi

 

Zeiza Taieb nait le 27 juillet 1927 a La Goulette , dans une famille juive, pres de Tunis. Elle est issue d'une famille modeste , d'une mere sefarade, Fortunee Metoudi, dite Fritna, et d'un pere d'origine berbere, Edouard Taieb, expert. Son pere a commence comme garcon de course dans un cabinet d'avocat avant d'etre clerc de notaire. Zeiza Taieb est passionnement aimee par ce pere pourtant si desole d’avoir une fille qu’il met plusieurs semaines a l'avouer a ses amis. Elle dit de sa mere, a qui elle a consacre un livre publie en 1999, que celle-ci « ne [l]'aimait pas » et qu'elle est « l’explication de toute [sa] demarche », ayant « voulu que les femmes ne lui ressemblent pas ». Selon Le Maitron, « le feminisme de Gisele Halimi s’enracine dans la deception (et le recit qui lui en a ete fait) suscitee par sa naissance aupres de parents qui esperaient un garcon. Particulierement fervente, sa mere marqua toujours sa preference pour ses fils, tandis que son pere, desarconne par la determination dont Gisele Halimi fit preuve des son plus jeune age (notamment dans le refus d’etre assignee a une condition inferieure), ne cessa de lui porter une grande affection ».
Elle se revolte au sein de sa famille contre l’obligation faite aux filles de servir les hommes a table, y compris ses freres, et contre l’obligation de se consacrer a des taches menageres dont ses freres sont dispenses. A l'age de treize ans, elle entame une greve de la faim afin de ne plus avoir a faire le lit de son frere. Au bout de trois jours, ses parents cedent et elle ecrit dans son journal intime de l'epoque : « Aujourd'hui j'ai gagne mon premier petit bout de liberte ». Elle a auparavant egalement entame une greve de la faim a dix ans pour appuyer son droit a la lecture et obtient de bons resultats scolaires la ou ses freres echouent : l'indifference a ce sujet au sein de sa famille ajoute a son indignation.
Selon Le Maitron, le racisme et l’antisemitisme qu'elle vit dans son enfance expliquent l'importance de son engagement en faveur de la decolonisation, tandis que l'engagement d'un oncle du cote paternel au sein du Parti communiste tunisien joue dans sa socialisation politique.
Des annees plus tard, elle estimera qu'elle avait en elle « une rage, une force sauvage, [une volonte de se] sauver »

Elle se revolte au sein de sa famille contre l’obligation faite aux filles de servir les hommes a table, y compris ses freres, et contre l’obligation de se consacrer a des taches menageres dont ses freres sont dispenses. A l'age de treize ans, elle entame une greve de la faim afin de ne plus avoir a faire le lit de son frere. Au bout de trois jours, ses parents cedent et elle ecrit dans son journal intime de l'epoque : « Aujourd'hui j'ai gagne mon premier petit bout de liberte ». Elle a auparavant egalement entame une greve de la faim a dix ans pour appuyer son droit a la lecture et obtient de bons resultats scolaires la ou ses freres echouent : l'indifference a ce sujet au sein de sa famille ajoute a son indignation.